La période actuelle avec toutes ses incertitudes nous invite à l\’acception et au lâcher-prise si nous souhaitons ne pas plonger dans le stress ou l\’angoisse du lendemain.

Notre société est trop conditionnée par le mental, le rationnel, le raisonnement.

Ce mental prend une énorme place dans notre vie.

Peu de personnes parviennent à ne plus penser et vivre uniquement avec la sensibilité et les sensations uniques de leur corps, dans l’innocence et le naturel du petit enfant, tant ce conditionnement est fort.

Tracas, contraintes, efficacité, productivité, devoirs du quotidien, réflexions et jugements, croyances, rentrer dans le monde de la consommation ou épouser les valeurs demandées par la société ou le milieu, envahissent le mental et ne le laissent que rarement au repos. Le faire et l’avoir l’emportent sur l’être et les besoins essentiels.

La présence à moi, la pleine conscience, la connexion et la méditation sont les clés qui m’aideront à lâcher prise et à couper avec mon mental et mes pensées incessantes.

1. Présence

Qu\’est-ce que la présence à moi-même ? C\’est avant la capacité de me relier à l\’intérieur de moi, de ressentir ma propre présence avec mes cinq sens, ma capacité à exister à travers mon corps, de respirer consciemment, de me relier à tout ce qui est juste autour de moi, et de vivre pleinement chaque instant avec moi-même .

Exercices :

• Puis-je sentir tout mon corps ? Un peu? Pas du tout ?
• Combien de 0 à 10 ?
• Que se passe-t-il à l\’intérieur de moi?
• Y a-t-il des tensions ou des douleurs ?
• Est-ce que je connais bien mon corps? Ses limites? Ses capacités?
• Puis-je l’explorer? En le touchant? En le palpant? En le massant? En le caressant?
  Comment puis-je prendre soin de lui?
• Quelles sensations ou émotions me traversent ?

2. Pleine conscience

Elle permet de mettre mon attention sur ce qui se passe en moi et autour de moi, en me focalisant sur un point particulier d\’abord puis plusieurs à la fois , lorsque je suis plus entraîné. Par exemple, je peux me concentrer sur les sons qui m\’entourent et prêter attention à un son particulier qui me plaît. Ou encore, sur ce que je vois en regardant les détails d\’un paysage, d\’un objet ou d\’une personne …

Puis, les yeux fermés, je rentre en moi-même et suit ma respiration calme et tranquille, en ressentant mon inspir et mon expir, mon ventre qui s\’arrondit puis se creuse.

Tout peut être source de pleine conscience à ce que je vis ici et maintenant.

3. Connexion

La connexion est sans doute la plus belle des sensations que je puisse partager avec une personne ou avec tout ce qui m\’entoure.

C\’est un lien ou une émotion plus ou moins intense que je sens, qui circule entre moi, l’autre ou ce à quoi je prête attention.

Plusieurs types de connexion existent: par le regard, le toucher, le lien du cœur…

Exercices:

• Comment suis-je sur ces plans? Suis-je à l’aise?
• Suis-je dans l’évitement?
• Comment je me relie à la nature? Y suis-je sensible? Est-ce que je m\’y ennuie, si je ne fais rien?
• Est-ce que je ressens la présence des plantes, des animaux, des pierres, du ciel et de la terre?
• Puis-je vivre une forme de lien, de communion, me sentir comme faisant un, avec  les éléments de la nature ou des êtres qui me sont très chers? Puis-je ressentir la communion, la grâce, la complétude, voire l’extase, qui sont les aspirations de tout un chacun, au plus profond de soi ?

4. Méditation

Je peux m’asseoir en tailleur et simplement être en conscience avec mon corps et ma respiration. J’inspire, à partir de mon bassin, l\’énergie du centre de la terre, lentement et profondément, jusqu’au sommet de mon crâne vers le ciel et j\’expire profondément de ce dernier vers le centre de la terre, une vingtaine de fois dans un premier temps, voire une cinquantaine de fois jusqu\’à pouvoir le faire pendant au moins une demi-heure ou une heure.

Je peux voir mes pensées comme des nuages qui passent et être en conscience simplement de ma respiration. Le contacter et rester en connexion avec lui me permet d\’avoir des clés de ressourcement et d\’apaisement à condition de m\’entraîner quotidiennement au moins un quart d\’heure tous les jours.